La Fièvre

On décrit la musique de La Fièvre comme « une pop électronique hargneuse et exploratrice qui emprunte beaucoup, dans ses structures rythmiques et sa manière d’incarner le texte (en français), l’énergie du rap ».

La Fièvre est née dans la rencontre entre l’esprit décalé et irrévérencieux de Zéa Beaulieu-April et la force et la profondeur sensible de Ma-Au Leclerc. Toutes deux nées à Rimouski, à deux jours d’intervalle, la légende raconte qu’elles auraient composé leur première chanson à la pouponnière. Si peu de témoins peuvent aujourd’hui le confirmer, on peut toutefois constater que cette rencontre a créé un univers musical tout à fait singulier.

La Pop du duo est implacable et abrasive, d’une créativité déjantée. Le caractère revendicateur et poétique des textes est propulsé par des percussions bégayantes, épineuses et percutantes, des voix monotones ou agressives et des synthés sombres. Une alliance qui marque l’imaginaire, radicalement unique sur le sol Québécois.

La Fièvre est connue pour ses performances endiablées et sa petite tendance à la sorcellerie. Elle croit au pouvoir incantatoire des mots et à la puissance des gestes.

La Fièvre est l’espace de perte de contrôle entre le rêve et l’éveil et un lieu de délire, de tumulte, d’excitation. Un débordement. Elle promet frissons, chaleurs et rêves délirants.

*

Le 28 mai 2017, La Fièvre lance Le Rituel, un EP sombre et dansant. Un bad trip inquiétant, mais intime et doux avec une touche d’humour et de réflexions féministes.

Le 30 octobre 2020, La Fièvre lance son premier album éponyme. Ma-Au Leclerc et Zéa Beaulieu-April y offrent une pop électronique hargneuse et exploratrice, pensée pour danser sur ses frustrations. Le caractère ouvertement engagé et poétique des textes y est propulsé par des percussions épineuses et efficaces où même les moments les plus doux sont hantés par une menace. Cette vision créative singulière de la production électronique s’accompagne de thématiques d’actualité, comme le féminisme, la marginalité et la crise écologique.

Le 3 décembre 2021, La Fièvre lance, en collaboration avec Narcisse, le single Médusa.

Le Vendredi 13 mai 2022, La Fièvre lance Tu ne les as jamais entendus crier, mais ils crient, un Ep à mi-chemin entre la pop et l’horrorcore qui se déploie  sur six morceaux, six chapitres qui racontent l’évolution pandémique d’une envie de violences horriblement contagieuse. Frôlant le récit dont vous êtes le héros, le texte invite l’auditeur à plonger dans une aventure sur laquelle il n’aura aucun contrôle.

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La Fièvre is a dark-wave/art-pop duo from Montreal promising sweaty shivers, hot spells and delirious dreams. Their music has been described as « an snarling and exploratory electronic pop that borrows a lot, in its rhythmic structures and its way of embodying the text (in French), the energy of rap ».

Zéa Beaulieu-April (vocals) and Ma-Au Leclerc (electronics) were born two days apart in the small Canadian town of Rimouski (QC). Friends since childhood, they bonded over their interest in music, and it wasn’t long before they decided to create their own. A tattoo artist by day, Ma-Au creates heavy-hitting beats and pristine atmospheres for Zéa—a poet and a semiotics student—to rap, sing and scream over. They got their start playing raucous shows in various Montréal venues and their dark-pop stylings got them noticed in the local music press. The duo’s debut self-released LP (La Fièvre, 2020) was a veritable manifesto, chock-full of eco-feminist sing-alongs over rough moshpit-friendly trap beats, even including a feature from in-demand Canadian metal-rap phenomenon (and Polaris Prize winner) Backxwash on “Goddess.”

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La Fièvre

Extraits de presse

« Irrévérencieusement féministes, les musiciennes abordaient des thèmes engagés et ésotériques, combinant l’aspect planant d’une dark synth-pop avec la fougue d’un rap aussi poétique que rythmé et mordant. Le duo montréalais a revisité les chansons phares de leur album homonyme et présenté quelques nouveaux titres dans un spectacle dynamique où la complainte du thérémine s’entrelaçait à leurs voix tantôt narquoises, tantôt graves. Tout au long de leur performance, on se sentait plongé.e.s dans la Nuit, le genre de nuit où l’on célèbre le Sabbat, où les louves rôdent sous la pleine lune. On aurait d’ailleurs bien pris le tout à minuit le soir, pour danser en transe jusqu’à l’aube. »

Marie-Ève Fortier, La Noce 2021, Écoutedonc.ca

« Ce tout premier album est l’exemple ultime de l’ingéniosité de La Fièvre qui surfe sur sa complicité ahurissante pour nous en mettre plein la vue et les oreilles. Que ce soit avec le chant rapide, impressionnant et empreint de confiance de Zéa ou avec les rythmiques cinglantes et plus qu’originales construites par Ma-Au, les deux musiciennes montrent une nouvelle fois l’importance de leur apport dans l’écosystème musical montréalais et québécois. »

Louis, La Fièvre, Mes enceintes font défaut

« Car la principale force de La Fièvre est avant tout au niveau des textes, dans les prises de position féministes et environnementalistes qui sont plus que bienvenues dans cette conjoncture. Il faut dire que Zéa Beaulieu-April est déjà connue des milieux littéraires militants pour avoir entre autres cofondé la revue poétique Fermaille pendant la grève étudiante de 2012. Pas étonnant de voir resurgir dans La Fièvre un propos politique habile, d’une grande force poétique, qui arrive à se détacher des clichés qui plombent souvent de telles prises de paroles. »

Gabriel Vignola, La Fièvre, Le Canal auditif

La Fièvre a la percussion qui claque comme un fouet et le propos cinglant, ouvertement politique. Chant incantatoire et machines sont tout ce qu’il lui faut pour concocter une potion spéciale de synth-pop noire et dansante, un pont spectral entre agressivité et recueillement, un code secret de reconnaissance. »

Sophie Chartier, La Fièvre, La Fièvre, Le Devoir

« Le premier album homonyme des deux musiciennes présente des synthés souvent décapants et des sonorités obscures portant néanmoins à la danse. Féminisme, écologie, audace et singularité : entrez dans les grandes profondeurs musicales de La Fièvre… et dansez! »

La Fièvre : électro sombre, exploratoire… et dansante, Ici Musique

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