Extraits de presse

« Irrévérencieusement féministes, les musiciennes abordaient des thèmes engagés et ésotériques, combinant l’aspect planant d’une dark synth-pop avec la fougue d’un rap aussi poétique que rythmé et mordant. Le duo montréalais a revisité les chansons phares de leur album homonyme et présenté quelques nouveaux titres dans un spectacle dynamique où la complainte du thérémine s’entrelaçait à leurs voix tantôt narquoises, tantôt graves. Tout au long de leur performance, on se sentait plongé.e.s dans la Nuit, le genre de nuit où l’on célèbre le Sabbat, où les louves rôdent sous la pleine lune. On aurait d’ailleurs bien pris le tout à minuit le soir, pour danser en transe jusqu’à l’aube. »

Marie-Ève Fortier, La Noce 2021, Écoutedonc.ca

« Ce tout premier album est l’exemple ultime de l’ingéniosité de La Fièvre qui surfe sur sa complicité ahurissante pour nous en mettre plein la vue et les oreilles. Que ce soit avec le chant rapide, impressionnant et empreint de confiance de Zéa ou avec les rythmiques cinglantes et plus qu’originales construites par Ma-Au, les deux musiciennes montrent une nouvelle fois l’importance de leur apport dans l’écosystème musical montréalais et québécois. »

Louis, La Fièvre, Mes enceintes font défaut

« Car la principale force de La Fièvre est avant tout au niveau des textes, dans les prises de position féministes et environnementalistes qui sont plus que bienvenues dans cette conjoncture. Il faut dire que Zéa Beaulieu-April est déjà connue des milieux littéraires militants pour avoir entre autres cofondé la revue poétique Fermaille pendant la grève étudiante de 2012. Pas étonnant de voir resurgir dans La Fièvre un propos politique habile, d’une grande force poétique, qui arrive à se détacher des clichés qui plombent souvent de telles prises de paroles. »

Gabriel Vignola, La Fièvre, Le Canal auditif

La Fièvre a la percussion qui claque comme un fouet et le propos cinglant, ouvertement politique. Chant incantatoire et machines sont tout ce qu’il lui faut pour concocter une potion spéciale de synth-pop noire et dansante, un pont spectral entre agressivité et recueillement, un code secret de reconnaissance. »

Sophie Chartier, La Fièvre, La Fièvre, Le Devoir

« Le premier album homonyme des deux musiciennes présente des synthés souvent décapants et des sonorités obscures portant néanmoins à la danse. Féminisme, écologie, audace et singularité : entrez dans les grandes profondeurs musicales de La Fièvre… et dansez! »

La Fièvre : électro sombre, exploratoire… et dansante, Ici Musique